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La Peur de la Mort - un nouvel espace de conscience

« La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre. » Victor Hugo

 

La conscience est ce qui relie l’homme à son âme, où plus exactement c’est la voix de l’âme à l’esprit de l’homme. La prise de conscience est un pont quantique, vers ce champ infini qu’est la conscience. La conscience de Soi, la conscience de ce qui nous entoure, la conscience du lien entre chaque chose, de la plus petite à la plus grande, la conscience universelle (« unie vers celle ») du cosmos et du divin. La conscience est le tout et le un, l’infini et l’unité, la chose matérielle et l’esprit invisible, l’ombre et la lumière, le laid et le beau, le mensonge et la vérité. De cette conscience dont on emprunte le chemin et franchit le pont, s’ouvre la vision de tout ce qui est depuis le « big bang » jusqu’à l’apogée du dernier souffle, et peut-être bien plus encore.

 

"Comme un souffle qui jamais ne pourra être à nouveau retenu entre inspire et expire."

 

Cette prise de conscience est le début de l’éveil de l’homme, et chaque prise de conscience (chaque prise sur la conscience) apportera un éveil supplémentaire, comme un souffle qui jamais ne pourra être à nouveau retenu entre inspire et expire. Comme dans un travail de méditation, de recherche de vision, de connexion aux plans supérieurs vibratoires, d’une respiration Yogique en Pranayama, le corps devient plus léger, comme aussi l’esprit du mental qui lâche-prise sur ses programmes et démons. L’instant devient alors éternité et tout fusionne en une matrice puissante qui dépasse les conjectures de l’égo et du quotidien, comme les ratés du passé et les dangers du futur.

 

Les peurs, les croyances, les mémoires, les besoins, les jouissances, les souffrances, les limitations, enferment dans l’obscurité de l’être obnubilé par lui-même, par son devenir, par son orgueil et piloté par un égo chéri et surdimensionné. La mort est un problème quand on ne sait pas ce qu’est réellement la vie et l’objet de l’existence. Résumer sa vie à un point final que l’on trouvera arbitraire (mais qui ne l’est peut-être pas), c’est passer à coté de l’essentiel : « Être ». Choisir le contre point de l’Être, c’est faire fausse route. Vivre dans une illusion, c’est ne pas voir et ne pas ressentir tout ce qui ne l’est pas. Le discernement est cette ouverture vers la conscience qui lève le voile entre illusion et non illusion. La Maya (illusion) est ce qui obsède l’homme, comme si quelque chose le tourmentait tant, que seules ces parts obscures l’intéressaient. Et il n’y a aucune limite à l’illusion, comme il n’y a aucune limite à voir dans le miroir son propre reflet sans percevoir toute la profondeur qui s’y cache en retour et au-delà de ce voile.

 

"La mort ouvre l’espace de notre cœur à nous aimer nous-mêmes pour ce que nous sommes."

 

La mort nous rattrape toujours, si on la fuit, si on ne la prend pas en compte dans sa propre existence. Vivre sans se soucier de sa mort c’est vivre dans l’illusion, c’est marcher à coté de sa propre lumière. Car la mort est la lumière qui éclaire nos pas, et révèle nos parts secrètes intérieures. La mort nous pousse à la conscience, à sortir de la grande illusion du Moi et de l’égo. Car la mort se fiche bien de cela. La mort ouvre l’espace de notre cœur à nous aimer nous-mêmes pour ce que nous sommes, avons été et pouvons devenir. La mort œuvre comme une alliée pour nous pousser dans l’expérience mystique de la vie et de cette existence dont nous incarnons sur cette Terre l’action du rituel de passage. La vie est une expérience, une transition, une émanation, un reflet et surement une illusion de forme. L’essentiel (essence ciel) n’est point le temps écoulé mais l’espace créateur mis à nu en chacun de nous.

 

Un nouvel espace de conscience se créé chaque fois que nous lâchons prise sur nos peurs, nos croyances, sur ce mental dont nous avons organisé la programmation. Un nouvel état de conscience nous éclaire lorsque notre cœur retrouve sa place au sein de notre existence. Une nouvelle énergie puissante nous envahie, quand cette conscience étreint notre passé, notre présent et notre futur en les unifiant un seul mot : « Amour ».

 

"De là s’étend la conscience infinie du tout qui s’unifie pour donner l’amour inconditionnel."

 

L’Âme est ce qui modèle l’homme et son existence. Elle pétrie jour après jour, les parts sombres qui empêchent la lumière de pénétrer son cœur. Car tout ce qui obstrue le cœur génère une illusion. La vision est la lumière du cœur qui traverse l’obscur pour percevoir le pur. Le pur est la vérité de toutes choses. De là s’étend la conscience infinie du tout qui s’unifie pour donner l’amour inconditionnel. Et cet amour inconditionnel est le divin originel. Rien ne l’égale car il est tout. C’est parce que cet amour inconditionnel existe que tout existe. Il est au centre de la création du monde, de la vie. Si l’amour inconditionnel s’éteint, comme les battements d’un cœur, alors tout disparait. Mais il est aussi son propre créateur et donc immortel. Et l’amour inconditionnel que nous incarnons est immortel aussi, car il est le créateur divin originel en nous.

 

Quand le vent du désert aura soufflé sans relâche sur notre existence, éliminant tous les grains inutiles, il ne restera que l’essentiel et que notre âme connait depuis le premier jour, la paix et la joie du silence de l’éternité.

 

« Délivre-moi de l’illusion et conduis-moi à la vérité,

Délivre-moi des ténèbres et conduis-moi à la lumière,

Délivre-moi de la mort et conduis-moi à l’immortalité,

Om, paix, paix, paix. »

 

"En sortant de ce jeu triptyque, «  illusion ténèbres mort », l’immortalité transcendance par l’amour nous est acquise."

 

Dans cet extrait sous forme de Mantra du « Brhadâranyaka Upanishad » (traité de l’hindouisme sur « Ātman » Âme et Soi), la vérité est ce qui permet de sortir des illusions par la prise de conscience de toutes les réalités. Mais cette prise de conscience va nous renvoyer à nos « démons » intérieurs, car elle vient fracturer notre socle du « déni » (fausse illusion de stabilité et de confiance intérieure) et nous renvoie à nos peurs et à nos traumatismes. C’est donc la lumière qu’il faut aller chercher en soi, c'est-à-dire l’espoir, la confiance dans la vie, pour arriver à lâcher-prise sur ce qui nous retient figé dans le passé. Enfin, nous devons affronter notre propre finitude, cette mort, qui est notre limite du conscient, du mental et de l’égo. En sortant de ce jeu triptyque, «  illusion ténèbres mort », l’immortalité transcendance par l’amour nous est acquise. Cette immortalité est cette part de nous qui a réussi à rejoindre, à travers la lumière, le delta de l’amour inconditionnel dans le champ divin de la conscience unifiée, mais aussi dans cette âme qui nous a choisit.

 

La conscience personnelle s’unit à toutes les autres consciences individuelles pour créer la conscience collective de l’humanité, comme celles des autres règnes. Mais cette conscience collective doit aussi affronter les égrégores collectifs, nés de chaque individu et de leur plan causal toxique et limitatif voire saboteur. L’émergence d’une conscience collective provoquant un profond changement positif dans les sociétés humaines, allant vers plus de paix, d’harmonie, de respect, de bienveillance, d’entraide, de compassion, de partage, doit franchir un seuil de « masse critique » pour pouvoir surpasser l’ensemble des égrégores négatifs, involutifs et destructeurs.

 

"C’est aussi en se soutenant tous, à travers notre individualité et notre caractère propre, que nous pouvons dépasser nos peurs."

 

Cet épisode du Covid-19 nous ouvre l’espace d’une nouvelle conscience, d’un nouveau champ de conscience individuelle et collectif. C’est en cherchant la vérité sur tout, en éclaircissant la vue sur l’ensemble des tenants et des aboutissants, en observant si nous sommes manipulés ou pas, si le discours ambigu de la « bonne pensée dominante  » soutient des actes troubles et malsains, si le « bon sens » est évincé pour le caricatural et le non sens, si les intérêts et la corruption de certains acteurs du système politique industriel et médical prévalent sur le bien être et la bonne santé de la majorité de la population, si les mensonges s’opposent à l’émergence de la réalité, que nous pouvons choisir la lumière et nous orienter dans la « bonne » direction et soutenir l’émergence d’une nouvelle conscience collective. C’est aussi en se soutenant tous, à travers notre individualité et notre caractère propre, que nous pouvons dépasser nos peurs et nos limitations, et transcender une part de nous-mêmes endormie ou inactive.

 

La grande vague planétaire d’une conscience collective puissante anéantira alors tous les égrégores négatifs, car chacun aura réussi individuellement à transformer ses faiblesses en force, en confiance en soi et en affirmation de soi, tout en montrant qu’il est primordial de faire respecter son droit à son espace personnel et à son intégrité aux manipulateurs pervers qui voudraient nous imposer leur vision manichéenne et malsaine de l’existence. L’amour triomphe toujours, car il transforme tout et beaucoup plus encore si nous pardonnons le temps venu.

 

Nos Âmes nous observent, avec impatience et parfois avec résignation, car elles se passeraient bien de devoir rejouer l’épreuve de l’incarnation terrestre… tout est si facile quand on œuvre avec son cœur et si difficile quand on s’y ferme. Notre mental est une illusion car il créé l’illusion et nous trompe sur la réalité du monde et de l’existence. Si ce mental accepte de n’être qu’un collaborateur du Soi, il devient alors un atout pour exprimer notre intelligence intérieure et pour nous permette de naviguer sans jamais nous échouer sur les obstacles imprévisibles.

 

Nous devenons alors libres et notre âme légère.

 

« Soyez vous-même le changement que vous voudriez voir dans le monde » Mahatma Gandi, du sanskrit mahātmā, « grande âme ». Gandhi développa en 1906 la Satyāgraha ou « étreinte de la vérité », qui est le principe de non-violence par la désobéissance civile. Il amena l'Inde à son indépendance, libérant ainsi son pays en 1944 de la colonisation Britannique. Gandhi inspira de très nombreux mouvements de libération et de défense des droits civiques à travers le monde.

 

- Jérôme Rochelle -

 

Article sous Copyright ©  Jérôme Rochelle et L'Esprit du Jaguar éditions / Tous droits de reproductions interdits sans l'accord de l'auteur

- À propos de Jérôme Rochelle -

Amoureux de la nature, ancien grimpeur et alpiniste de haut-niveau, passionné de vol en wingsuit, Ingénieur en physique thermodynamique puis formé à la Médecine Traditionnelle Chinoise, à la Bioénergie et à la Psycho-énergétique quantique.

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Thérapeute énergéticien utilisant autant la tradition ancestrale du chamanisme que la technologie quantique du LVA et des ondes scalaires, il est spécialisé en mémoires trans-générationnelles et karmiques mais aussi dans le contact aux défunts et le recouvrement d'Âme.

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